associée à En(h). On écrit l'équation:
et on décompose en puissances croissantes de h (cf. [5] et [3, p. 1099,] pour plus de détails). La première puissance de h donne:
ce qui entraîne que 0 est valeur propre de la matrice , condition qui se traduit par l'équation éïconale:
En d'autres termes, d est la distance d'Agmon associée à la métrique (1-V2)dx2. La deuxième puissance de h donne l'équation de transport:
où s désigne l'abscisse curviligne euclidienne le long de la géodésique d'Agmon. On retrouve ici le premier terme du développement asymptotique de En(h) dans (3) en faisant s=0. Si on note , on a:
Rappelons que le comportement de w0(x) au voisinage de l'origine est:
où x(s)n=x1n1 x2n2 x3n3 dans des coordonnées qui diagonalisent V''(0).
On commence par traiter la partie non différentielle scalaire. On est naturellement amené à faire le changement de variable:
la fonction vectorielle y doit alors satisfaire l'équation:
Ce changement de variables n'est pas valide lorsque car l'intégrale de (9) diverge. On peut néanmoins contrôler cette divergence. On fixe t (t est censé être petit devant s) et on pose:
on ajoute ici le coefficient constant (par rapport à s) x(t)n ce qui permet de faire tendre t vers 0. En effet, si on considère la fonction:
on observe que:
La fonction y satisfait toujours à l'équation (10). Enfin, lorsque t tend vers 0, les remarques précédentes montrent que y(0) tend vers la constante C de (8).
On peut résumer les résultats obtenus par la: